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| Sujet: Un homage a JRR Tolkien.. Sam 7 Fév - 17:50 | |
| Tolkien n'a rien a faire dans dofus il est vrais...mais sans lui le jeu de role n'existerai pas et donc, par extention, le mmorpg non plus!! J'ai écris cett histoire il y a quelques année et vous n'etes absolument pas obliger de la lire, mais je voulais qu'elle apparaisse quelque part. Si vraiment le l'absence de lien avec dofùs vous derange dite le moi sur ce salon, je supprimerai le tout! Dioshin |
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| Sujet: L'histoire d'Edain Sam 7 Fév - 17:51 | |
| Je suis Edain-Hendh-En-Nirnoë, dernier rescapé des quandë Taurëmorna du sanctuaire de Norë Niënà-Taurë, les terres de la forêt de Niënà. Si le temps ne vous manque pas, je m’en vais vous conter mon histoire… Voici donc :
Nainië Elda Quentaro LaiquaLömë- La complainte de l’Elfe conteur du vert Crépuscule.
Je vivais bienheureux en la foret de Niënà, En ces âges passés je m’éveillais tout enfant. Inondé de l’amour de tout un chacun dans la communauté, Loin des hommes bruyants les arbres me contaient Comment d’un rayon de soleil on peut tisser l’étoffe, Comment d’une branche on peut jouer de l’arc, Et comment de quelques crins on peut jouer de la harpe. Le vent dans les plaines en couchant LaïquaSalquë- l’herbe verte, Me contait les nouvelles du monde extérieur…
J’ai ouïe des mortels dans leurs massifs castels, J’ai ouïe des Nauco dans leurs mines profondes, J’ai ouïe des démons qui souillent les plaines, J’ai ouïe des batailles qui font pleurer les femmes.
J’ai remercié ce monde de me faire si lointain de ces troubles incertains. J’ai travaillé mon chant pour lui faire sa musique, J’ai chanté dans le vent pour que la terre sache. Jeune elfe dépassé par le trop grand nombre de petites choses vivantes à aimer, Je m’émerveillais chaque jour un peu plus du moindre petit ruisseau, De la moindre petite bête…
Mes amis et moi-même jouions tant que se peut, Entouré de nos vénérables, les anciens protecteurs, En le sein de la douce Niënà notre belle forêt, Nous rivalisions d’adresse à l’arc et à la harpe. Grandissant lentement au rythme des années, Nous devenions, au travers du temps, des elfes plus respectés.
En une douce journée, belle comme le monde, Je m’étais égaré à la contemplation de la soleil Au sommet d’une petite butte herbeuse, contre un rocher moussu, Une délicate présence parfumée s’approcha.
Ses cheveux étaient le blé et son rire le ruisseau, Sont corps de collines parcouru par le vent de sa voix Appelait à l’amour. Etait cristallisé en elle tout ce que je n’ai jamais su dire au monde.
*Aranel-Enariëndùrë-Ornandëllaiqualaùrëà*
Nous nous aimâmes du plus profond amour, nos sentiments firent pleuvoir le ciel, Nos paroles faisaient chauffer le vent, Nos ébats faisaient vibrer la terre, La nature toute entière acclamait notre union
*PitiyanaYëldeOlva-PitiyanaYëldeCelva*
Et chaque parcelle de cette nature féconde, Jouait de son cercle pour réchauffer le monde acclamant notre union, Et prévenir le cœur de tout être vivant qu’il aspire au bonheur.
Nos promenades furent longues sous l’œil unique du lune qui inondait d’argent Nos deux corps emmêlés. Lui qui se tient en son enveloppe d’aveugles ténèbres Tel un œil immobile captant le reflet D’une plus brulante lumière, observe-le. Une moitié de son corps seul porte la lumière et, Décrivant le cercle parfait des quatorze jours, Observe le, il accompli le cycle de son influence en un cercle plus vaste de vingt huit jours Regarde et comprends la soleil des loups ! C’est sous son œil à lui que nous vécûmes heureux, gonflé peu après par les bienfait de la soleil.
La communauté de Niënà grandissait peu à peu au rythme des bourgeons Chaque nouveau printemps voyait éclore de nouveau petits êtres Et les siècles passaient sous le sourire bienveillant des anciens. Indis- Mariés Aranel et moi parcourions la foret partageant nos émois Elle se voulait Amil- mère et attendait un enfant.
Une nuit j’observais Valàcirca, la faucille des valàars, Dans les plaines autours de Niënà, les étoiles semblaient calmes. Mais le lune riait d’un rire un peu mesquin Et tandis que j’interrogeais les vents, seul à l’écart du couvert des arbres, Une odeur de fer et de sang piqua soudain mes yeux Un déchirement des arbres fit palpiter mon cœur Et les yeux pleins de larmes je courrais vers la forêt L’herbe verte de Niënà me soutint pour alléger mon fardeau Les branches s’écartaient pour m’offrir passage et le rythme de mon cœur se mit à gronder.
J’arrivais en courant dans la grande clairière Le Telmaà lieux de rencontre et de réunion en Niënà Le souffle court, haletant mes yeux ne purent s’assécher, Au milieu de Niënà des corps étaient souillés Leur pourpre flot de sang abreuvait la terre qui jamais auparavant n’y avait déjà gouté, Et jamais plus désormais ne pourrait retrouver le calme… Les arbres millénaires hurlaient leur tristesse et le vent s’étais-tu, La rivière travaillait à déborder ses eaux pour laver la souffrance, Même le Lune tout honteux s’était caché la face derrière de cotonneux nuages Nuages sombres qui pleurèrent sur Niënà.
Courant dans la forêt au milieu de mes compagnons sauvagement mutilés. Tant de cruauté me coucha sur le sol, tel un cadavre de plus trois jours je restais Sur le sol de Niënà évacuant ma tristesse
Les eaux de la rivière enfin se soulevèrent, Débordant doucement pour laver cette terre Les arbres de Niënà me soufflèrent de rendre à Niënà ses enfants disparus
Je plaçais donc mes frères dans les bras de l’onde cristalline, Un par un ils s’en furent dérivant, Flottant vers le lointain, vers les chants éternels.
En dernier je la mis dans les flots. Je lui fis mes adieux Celle qui pour moi fut le cercle parfait et l’émotion du monde. J’embrassais une ultime fois les lèvres douces de Vëssë-ma femme Dont le nom enchanteur hante toujours ma mémoire *Aranel-Enariëndùrë-Ornadellaiquàlaùrëa* *Aranel*
Puis je baisais son ventre pour dire adieu au petit être qui partait avec elle Et la laisserai mère pour l’éternité, mais de moi jamais ne ferais un père.
J’en ai fait le serment, le vœu. Cet amour restera le seul et j’en porterai le fardeau Tout au long de mon interminable vie...
Au petit matin du quatrième jour, Niënà voulut pleurer ses fils et filles disparues. Je la laissais alors, guérir ses propres blessures, devenant sanctuaire. En Niënà désormais la tristesse hantera, tous ceux qui désireront la traverser. La douleur sera forte, voyageur évite la, ne trouble pas son repos mérité.
Je fis mes adieux aux arbres qui m’avaient vu grandir, A mon 221° anniversaire, le dernier que j’ai compté. En quittant ma forêt un vide m’assailli Hors des arbres ancestraux le vent qui jusqu’alors Me guidait en toute chose exprimant le murmure de la terre Se tut en un néant et je réalisai, que pour la première fois j’étais seul.
*Ô wendë Aranel Sercë Tàri*
Ô puissant Valàars vous m’avez rendu sourd Le doux murmure du monde ne compte plus rien. Ô puissant Valàars vous m’avez fait muet Les arbres vénérables n’entendent plus mon nom. Ô puissant Valàars vous me voulez pénitent, La souffrance de Niënà je la porte avec moi.
Je suis si seul maintenant… J’ère depuis longtemps Je suis toujours si seul…
Un jour intrigué je voulu voire les villes, Tout encapuchonné je me hasardais dans les rues, Je vis l’agitation, je sentis les regards, je ne compris rien à l’argent. Je me sentais blafard. Les hommes rougeauds sentaient fort la sueur, Les épices, les légumes, la volaille et la crasse Les odeurs se mêlaient, mon esprit me tourna. Tant d’année solitaire et maintenant tant de monde. Soudain je chavirais au milieu d’une place ma vision se voilà.
Je sombrais, assailli par des flots d’émotions passées Je vivais la douleur contenue tant d’années Je souffrais de la vie, j’étais donc bien vivant Je pris mon souffle contenu depuis bien trop longtemps
Et je sentis enfin, à nouveau, Battre le cœur du monde.
J’ouvris des yeux brumeux sentant la chaleur d’un feu Dans un petit sofa on m’avait étendu Une femme vint vers moi et me mouilla le front Ce froid rappela en mon souvenir que j’avait a nouveau Entendu le murmure de la terre.
Un sourire de chaleur inonda tout mon être, Je me levais et allât à la fenêtre Enfin de contempler comme pour la première fois, La course de la Soleil
Une femme au nom d’Anna vivait en famille, mère et femme à la fois. Elle me prit sous son couvert Je passais huit années en leur compagnie Les aidants de mon mieux je travaillais aux champs. J’appris la vannerie, la chasse et l’art d’un potager. Je leur montrais comment recueillir du bois sans faire souffrir les arbres Et leur tissait l’étoffe de Niënà qui semblait tant leur plaire.
Une après-midi où le jeune fils et moi jouions à l’arc Des hommes de fer-vêtus vinrent annonçant à la ferme Que tous les mâles en âge de cette maisonnée Devaient faire garnison sur les frontières au nord Etant désormais concerné par les affaires des hommes Je partis avec eux, vers un nouvel inconnu, la guerre.
On me plaça archer, puis fantassin. Nombreuses furent les batailles dont je ne compris pas la violence.
Un matin après une sanglante nuit, guidée par les voix du monde, Je pris peur et compris comment des êtres peuvent en détruire d’autres. La souffrance que j’endure je l’ai déjà transmise à autant de femmes et d’enfants à qui j’ai pris la vie d’un père, d’un époux…
Désormais, guidé à nouveau par les voix de la terre, je suis partit chercher un endroit où je pourrais déposer la longue lame qui me fut fournie et aspirer enfin à nouveau à la paix et au calme…. J’aime tant ce monde qui se déteste lui-même…comment pourrais-je l’aider ? … Je suis si fatigué….
*EheN*
Edain Hendh-en-Nirnoë |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Dim 8 Fév - 16:50 | |
| chui dsl mais g pa tout lut... franchement c'est un peu long...(et ennuiant alors ce que g lu...) |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 1:08 | |
| hahahaha pas de souci!^^ J'ai juste, eu envie de la poser ici^^ Quand au style litteraire, j'ai voulu suivre un peu la chanson de geste si chère au style de ce maître de la fantasy et du rêve!^^ |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 7:29 | |
| ^^' j'ai rein compris mais c'est pas grave |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 14:09 | |
| ..... je disait juste que j'avait délibérément choisi un style un peu lourd pour me calquer sur celui de Tolkien. |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 16:08 | |
| Je suis fan, personnellement.
Mais bon, il faudrait que tu fournisses corde et tabouret pour celui qui lit la complainte d'Edain jusqu'au bout, j'me demande ce qui le maintient encore en vie ce pauvre elfe! |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 17:14 | |
| l'amour de la vie peut etre.... |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. Lun 9 Fév - 17:47 | |
| Ben disons qu'après s'être rendu compte qu'il reproduisait le drame qu'il avait vécu de part son enrôlement dans les armées, le cas de conscience est terrible... |
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| Sujet: Re: Un homage a JRR Tolkien.. | |
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